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Le décret du 16 mars 1790 abolissant les lettres de cachet

Le décret du 16 mars 1790 abolissant les lettres de cachet

« Les lettres de cachet, érigées dès 1789 en symbole honni de l’Ancien Régime, ont connu une lente agonie, marquée par les hésitations et le doute. Alors même que cette incarnation de la monarchie absolue et de l’arbitraire royal faisait apparemment l’unanimité contre elle, les députés de l’Assemblée nationale constituante ont attendu mars 1790 avant d’enfin en prononcer l’abolition. La crainte des conséquences d’une telle mesure retient en effet les députés de l’Assemblée qui nomment en novembre 1789 un Comité des lettres de cachet chargé de […]



Ferdinand Springer, un artiste exilé allemand « indésirable » au camp des Milles

Ferdinand Springer, un artiste exilé allemand « indésirable » au camp des Milles

L’exposition ayant pour thème « Ferdinand Springer, un artiste au camp des Milles, le destin d’un exilé allemand » se tiendra du 13 juillet au 8 septembre 2013, au Site-Mémorial du camp des Milles, à Aix en Provence. Alain Paire en est le commissaire. Entre septembre 1939 et la fin de l’été 1942, plus de dix mille personnes transitèrent par le camp des Milles. Parmi les nombreux intellectuels qui y furent internés, plus d’une centaine étaient des artistes, peintres, dessinateurs, sculpteurs. Du 13 juillet au 8 septembre […]



Le dépôt de mendicité de Villers-Cotterêts et le décret du 5 juillet 1808

Le dépôt de mendicité de Villers-Cotterêts et le décret du 5 juillet 1808

Napoléon s’est intéressé en personne à la mise en place des dépôts de mendicité. Le 1er septembre 1807, il écrivait à son ministre de l’Intérieur Crétet : « Les choses devraient être établies de manière qu’on pût dire : tout mendiant sera arrêté. Mais l’arrêter pour le mettre en prison serait barbare ou absurde. Il ne faut l’arrêter que pour lui apprendre à gagner sa vie par son travail. Il faut donc une ou plusieurs maisons ou ateliers de charité. »… De 1808 à 1889, le château de François […]



Casernement et administration militaire de la Place de Paris en 1830

Casernement et administration militaire de la Place de Paris en 1830

À Vincennes, le Service historique de la Défense, département de l’armée de terre, conserve en série V les archives techniques du Génie, et en sous-série 1 V, les archives du dépôt des fortifications. On retrouve, sous la cote 1 VH 1334, un plan de Paris indiquant l’emplacement des bâtiments militaires pour 1830, année marquée par la Révolution de Juillet et les Trois Glorieuses. Sur ce plan figure les différents édifices, sièges des services administratifs de la Première Division militaire, l’hôtel des Conseils de guerre, les hôpitaux […]



Le crash de l’avion du général Huntziger dans les Cévennes

Le crash de l’avion du général Huntziger dans les Cévennes

C’est en rentrant d’Alger à Vichy, à bord de son quadrimoteur personnel (un Potez 662), que le général Huntziger, ministre secrétaire d’État à la Guerre, a trouvé la mort le 12 novembre 1941. Au terme d’une mission d’inspection en Afrique du Nord, il avait décollé de Maison Blanche vers 8 h. 30 avec six autres passagers : le chef de son cabinet civil, Jean Labusquière, son officier d’ordonnance le capitaine de Royère, le sous-lieutenant Jean Lefèvre, qui pilotait l’avion, son « valet de chambre » et […]



« Les Français internés à Gurs de juin à décembre 1940 »

« Les Français internés à Gurs de juin à décembre 1940 »

Dans son bulletin trimestriel de mars 2013, l’Amicale du camp de Gurs publie la synthèse d’un texte à paraître très prochainement dans la revue d’histoire Arkheia. L’introduction est de Claude Laharie, historien et secrétaire général de l’Amicale du camp de Gurs… Le camp de Gurs est surtout connu pour avoir « accueilli », dès le mois d’avril 1939, des républicains espagnols puis des Juifs allemands, autrichiens et polonais. On sait moins qu’il a été le lieu de repli de la prison militaire de Paris, du 21 juin […]



Au sujet de la garde des prisons et des camps d’internement français par des Sénégalais

Au sujet de la garde des prisons et des camps d’internement français par des Sénégalais

Le 8 décembre 1943, René Bousquet (secrétaire général à la Police) adresse au général SS Karl Oberg (commandant en chef des S.S. et de la Police allemande dans la circonscription des forces militaires en France) une requête au sujet de la garde des prisons et des camps d’internement par des « militaires indigènes coloniaux Sénégalais ». La mesure envisagée permettrait, d’après le Colonel Ch. Dupuy (chef du service technique du Maintien de l’Ordre), la relève des forces du Maintien de l’Ordre actuellement chargées de ces services et […]