Tous les articles de l'Auteur

Ralph Soupault, caricaturiste antisémite écroué à la prison de Fresnes (1947-1950)

Ralph Soupault, caricaturiste antisémite écroué à la prison de Fresnes (1947-1950)

« Les représentations de la prison de Fresnes dans l’iconographie et dans les témoignages des collaborateurs incarcérés en France de 1944 à 1953 renseignent sur leur vécu carcéral, mais véhiculent aussi lieux communs et scènes symboliques. Le caricaturiste antisémite Ralph Soupault, militant du PPF de Jacques Doriot, n’échappe pas à cette règle et parsème le recueil Fresnes, Reportage d’un témoin de messages politiques qui attestent de sa fidélité à ses convictions extrémistes ». Jean-Claude Vimont, « Images ambiguës d’un navire immobile : la prison de Fresnes […]



LIAISONS DANGEREUSES. MILICIENS, TRUANDS, RÉSISTANTS. PARIS, 1944

LIAISONS DANGEREUSES. MILICIENS, TRUANDS, RÉSISTANTS. PARIS, 1944

Non, Georges Mandel n’a pas été tué par la Milice pour venger Philippe Henriot, comme la légende le prétend ! Et si « l’histoire de la Libération [n’était] pas celle que l’on enseigne depuis 70 ans, cette histoire officielle qui offre une image si rassurante d’un peuple de résistants, patriotes et héroïques, luttant contre une poignée de misérables et de criminels… » Le compte-rendu de lecture qui suit est signé de l’historien Joël Drogland. Source : La Cliothèque. Les auteurs Jean-Marc Berlière, professeur émérite d’histoire contemporaine à […]



Périgueux : le temple maçonnique de la rue Saint-Front sous Vichy

Périgueux : le temple maçonnique de la rue Saint-Front sous Vichy

Associés au complot judéo-bolchevique, les francs-maçons ont été farouchement combattus par le régime de Vichy. Le 13 août 1940, à peine un mois après la formation du gouvernement Pétain, une première « loi maçonnicide » porte interdiction des sociétés secrètes imposant à toute personne intégrant l’administration de déclarer sa non appartenance à la franc-maçonnerie. Toute déclaration mensongère est considérée comme un délit pouvant entraîner pour son auteur une mesure d’internement administratif en résidence surveillée ou une peine de prison allant d’un mois à deux ans, […]



Suicide à la prison Saint-Paul de Lyon en février 1893

Suicide à la prison Saint-Paul de Lyon en février 1893

Sous le titre « Suicide d’un Prisonnier », Le Progrès illustré – Supplément littéraire du « Progrès de Lyon », du dimanche 26 février 1893 fait le récit du suicide d’un prévenu de 70 ans, inculpé de violences sexuelles sur enfant, décédé des suites de ses blessures le 15 février 1893, à l’Hôtel-Dieu de Lyon. Cette affaire vieille de plus de 120 ans rappelle que la question du suicide en prison se posait déjà à la fin du 19e siècle. Elle est aujourd’hui d’une brûlante actualité… « Suicide d’un Prisonnier » « Le […]



« Témoigner de ces vies – Peindre la mémoire » : dernier opus de Francine Mayran

« Témoigner de ces vies – Peindre la mémoire » : dernier opus de Francine Mayran

Depuis 2008, dans un parcours européen de mémoire, Francine Mayran (psychiatre et peintre-céramiste) expose son travail artistique de témoignage et de transmission de la mémoire de la Shoah. Un premier livre, « La Shoah et son ombre » est publié en 2009. Un second livre, « Témoigner de ces vies – Peindre la mémoire » vient de paraître en décembre 2012. Arrêtons-nous sur le mur de la survivance que Francine a construit, galerie de portraits, connus ou anonymes, réalisés sur fond de béton, couverts de numéros matricules qui interpellent […]



« Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir », Mauzac, 1942

« Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir », Mauzac, 1942

« Malgré les demandes réitérées des gardiens, les détenus avaient refusé d’enlever la belle maxime de Maurice Barrès : Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir », ainsi parlait Pierre-Bloch. Or cette citation est-elle vraiment de Maurice Barrès ? Se pourrait-il qu’elle ait pour auteur Louis Veuillot, journaliste et écrivain français du XIXe, à qui l’on doit cette maxime : « Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne meurt pas » ? Pierre-Bloch et les anglais du SOE (Special Operations […]



Les prisons militaires au XXe siècle entre temps de guerre et temps de paix

Les prisons militaires au XXe siècle entre temps de guerre et temps de paix

Au tout début du XXe siècle, on comptait en France et en Algérie vingt-neuf prisons militaires, une par siège de conseil de guerre, avec en outre trois établissements à Fort-Gassion (Aire-sur-la-Lys), Toulon et Collioure. Deux pénitenciers militaires existaient encore en métropole, à Bicêtre et Albertville (puis Avignon), les autres étant situés à Douéra (département d’Alger), Bône (département de Constantine) et Aïn-el-Adjard (département d’Oran). Le décret du 25 octobre 1947 supprima à la date du 30 novembre suivant les prisons militaires de métropole… Regard sur l’organisation […]