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La Poudrerie de Mauzac en Dordogne : une friche industrielle et militaire oubliée 

La Poudrerie de Mauzac en Dordogne : une friche industrielle et militaire oubliée 

Nous sommes en 1937. Les menaces de guerre se précisent. Le projet de création d’une poudrerie voit le jour à Mauzac (Dordogne). Il comprend une fabrique de chlore, un atelier de fabrication de phosgène, une unité de distillation de benzol, ainsi qu’un atelier de chargement d’obus en gaz de combat. Cette unité de production a pour vocation à devenir l’annexe de la poudrerie nationale de Bergerac. Les prémices des travaux, brutalement stoppés en raison de l’armistice de juin 1940, ont laissé de nombreuses traces : carcasses […]



« Dictatures : ceux qui ont dit “NON !” », dossier du e-magazine « Dernière Guerre mondiale » n° 6

« Dictatures : ceux qui ont dit “NON !” », dossier du e-magazine « Dernière Guerre mondiale » n° 6

L’édition de février de Dernière Guerre mondiale est consacrée à « ceux qui ont dit “NON !” ». Sollicité par Daniel Laurent, responsable de rédaction, j’ai participé à ce dossier avec l’article : « Ils refusaient de saluer Heil Hitler ! ». Il y est question de trois réfractaires au salut hitlérien : le premier se nomme August Landmesser, photographié le 13 juin 1936, lors de l’inauguration du navire Horst Wessel par Adolf Hitler à Hambourg, les bras croisés refusant de faire le salut nazi, au milieu d’une foule […]



Le prisonnier au masque d’étoffe de la prison d’Étampes

Le prisonnier au masque d’étoffe de la prison d’Étampes

« L’administration a autorisé les détenus à se couvrir la tête d’une sorte de capuchon pour aller de leur cellule à leur préau. Ce capuchon est fixé au collet du vêtement par une large bande de toile blanche. Il est d’une ampleur telle qu’il peut, au gré du détenu, ou s’abaisser de façon à couvrir le visage en entier, ou se rejeter en arrière en dégageant la tête. Il est d’une étoffe gris clair, et d’un tissu assez transparent pour permettre à celui qui le porte […]



La maison de justice militaire de l’hôtel des Conseils de guerre, rue du Cherche-Midi

La maison de justice militaire de l’hôtel des Conseils de guerre, rue du Cherche-Midi

Dans la rue du Cherche-Midi, à Paris, deux prisons militaires ont fonctionné en vis-à-vis, l’une au n° 37, de 1841 à 1907, l’autre au n° 38, de 1851 à 1947. La première, située dans une aile de l’hôtel des Conseils de guerre, était une maison de justice militaire. La seconde, plus connue, était une maison d’arrêt et de correction militaire. Les deux prisons vont coexister pendant cinquante-six ans, de 1851 à 1907… Plus d’un siècle d’histoire de la justice militaire de la place de Paris s’écoule ainsi, […]



En novembre 1940, la maréchale Pétain visitait le camp de prisonniers du Polo Beyris

En novembre 1940, la maréchale Pétain visitait le camp de prisonniers du Polo Beyris

Samedi 9 février 2013, à 15 h.30, à la Maison de la Vie Citoyenne du Quartier Polo Beyris, 28 avenue de l’Ursuya à Bayonne : rencontre-débat avec Armelle Mabon, chercheuse en histoire et maître de conférence à l’Université de Bretagne Sud, auteur de Les prisonniers de guerre « indigènes » – Visages oubliés de la France occupée (Éditions de La Découverte, 2010). La rencontre est organisée par le Collectif pour la Mémoire du Camp de Beyris. Le journal Le Petit Parisien du 18 novembre 1940 relatait la visite […]



Adolf Hoffmeister : de Prague au camp de Damigny

Adolf Hoffmeister : de Prague au camp de Damigny

Je dois à Dominique Hérody, dessinateur, écrivain et scénariste de bande dessinée, administrateur du blog trente – plus ou moins trente de m’avoir fait connaître l’artiste tchèque Adolf Hoffmeister. Inquiété par la Direction Générale de la Sûreté Nationale après la signature du pacte germano-soviétique, comme l’ont été un certain nombre de ses compatriotes intellectuels réfugiés en France dès 1938, Adolf Hoffmeister va goûter à la prison puis à l’internement administratif en centre de séjour surveillé, avant de s’exiler aux État-Unis. Peu après son arrivée à […]



Quand Vichy nourrissait des scrupules à l’égard des communistes internés dans les CSS

Quand Vichy nourrissait des scrupules à l’égard des communistes internés dans les CSS

La note du 15 janvier 1942 de la Direction générale de la Police nationale sur la spécialisation par catégorie d’internés administratifs des centres de séjour surveillé de la zone occupée est intéressante en ce qu’elle montre à la fois le souci – pour ne pas dire l’obsession – de l’État français d’isoler les communistes au nom de « l’hygiène morale et sociale de la population des centres d’internement » et les scrupules de ce même régime quant au fait de les regrouper en un centre unique, avec […]