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Périgueux, préfecture de la Dordogne, siège du tribunal de la 12e région militaire, de 1940 à 1942

Périgueux, préfecture de la Dordogne, siège du tribunal de la 12e région militaire, de 1940 à 1942

« L’Étrange Défaite » de 1940 bouscule l’organisation administrative de la France. Au mois de juillet, par décision ministérielle, les tribunaux militaires de Paris sont repliés sur Périgueux, siège de la préfecture de la Dordogne. Il faut alors trouver des solutions pour évacuer, transférer et juger des centaines de détenus : militaires présumés coupables de délits de droit commun, déserteurs et insoumis, mais aussi des politiques, parmi lesquels une majorité de communistes et de syndicalistes… Conséquence de l’offensive allemande sur Paris Le 10 juin 1940, Georges Mandel, […]



Marie-Antoinette Duboisdendien-Noël, du Cherche-Midi à la prison de Mauzac

Marie-Antoinette Duboisdendien-Noël, du Cherche-Midi à la prison de Mauzac

En juin 1940, des dizaines de surveillants et des centaines de prisonniers issus des prisons parisiennes du Cherche-Midi et de la Santé participent à un exode singulier dont la mémoire pénitentiaire n’a conservé que peu de souvenirs. Dans un premier temps, jusqu’au 6 novembre 1940, le repli s’effectue dans les Basses-Pyrénées, au camp de Gurs. Ensuite, en raison de l’installation des tribunaux militaires de Paris à Périgueux, la prison est transférée au camp Nord de Sauvebœuf (à l’Est de Bergerac, en Dordogne) et prend le […]



« La prison militaire de Paris face à la débâcle de juin 1940 » (FMSH)

« La prison militaire de Paris face à la débâcle de juin 1940 » (FMSH)

Ces dernières années, les camps d’internement ont donné lieu à de nombreuses recherches et publications. Il en va différemment des prisons militaires pour lesquelles le champ d’investigation reste pratiquement inexploré. Nous nous intéresserons ici à la Prison militaire de Paris – connue également sous le nom de prison du Cherche-Midi – de ses origines replacées dans le contexte de la réforme pénitentiaire initiée par les philanthropes à sa dissolution survenue le 30 novembre 1947. L’essentiel de l’étude porte sur les mois de juin à novembre 1940 qui voient l’institution quitter […]



« S.O.S. à tous les gens de cœur » – Centre pour « indésirables français » du camp de Gurs

« S.O.S. à tous les gens de cœur » – Centre pour « indésirables français » du camp de Gurs

Du 8 juillet au 31 décembre 1940, l’îlot D du camp de Gurs est le siège du centre de séjour surveillé pour indésirables français de la 18e région militaire, destiné aux « individus dangereux au point de vue national » (communistes, syndicalistes et pacifistes) et aux  » repris de justice et gens sans aveux « . Aux environs de la mi-novembre, la mère d’un des internés politiques envoie un appel au secours au préfet des Basses-Pyrénées, dont voici le texte, ci-dessous… Julius C. Turner, « Männer im Morgenrot vor dem Stacheldrahtzaun », […]



Transfert de 96 « indésirables français » du camp de Gurs vers le camp de Nexon

Transfert de 96 « indésirables français » du camp de Gurs vers le camp de Nexon

Le camp de Gurs est connu pour avoir « accueilli », à partir du mois d’avril 1939, des républicains Espagnols puis des Juifs allemands, autrichiens et polonais. Il est moins connu pour avoir servi, du 21 juin au 6 novembre 1940, de lieu de repli à la prison militaire de Paris. Une autre période du camp béarnais reste à ce jour pratiquement méconnue, il s’agit de celle qui va du 8 juillet au 31 décembre 1940 et qui voit s’installer, à l’îlot D (baraques 17 à 20), […]



Gurs : « camp de concentration pour miliciens espagnols »…

Gurs : « camp de concentration pour miliciens espagnols »…

« J’ai l’honneur de vous faire connaître que l’aménagement matériel du camp de concentration installé à Gurs (arrondissement d’Oloron) est en voie d’achèvement et que l’installation des miliciens venant des Pyrénées-Orientales se poursuit à une cadence accélérée. Déjà, depuis une huitaine de jours, 5.000 Basques sont hébergés dans ce camp. Actuellement arrivent, chaque jour, près de 2.000 aviateurs et prochainement plusieurs milliers des membres des brigades internationales sont attendus. Le total des miliciens internés dans ce camp atteindra prochainement le chiffre fixé par les autorités […]



Anton Räderscheidt : un peintre allemand à l’épreuve des camps

Anton Räderscheidt : un peintre allemand à l’épreuve des camps

La montée du nazisme pousse Anton Räderscheidt à choisir l’exil en France. Avec l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne, l’artiste allemand change de statut : d’exilé politique qu’il était, il devient « ressortissant d’une puissance étrangère ennemie » et « indésirable étranger ». À partir du mois de septembre 1939, Räderscheidt connaît l’assignation à résidence puis l’internement administratif au centre de séjour surveillé du Camp des Millles (Bouches-du-Rhône). Ilse Salberg, sa compagne, est internée au Camp de Gurs (Basses-Pyrénées). Le 8 septembre 1942, ils parviennent finalement à […]