Une fois n’est pas coutume, le sujet abordé ici n’a rien à voir avec les thématiques habituelles en lien avec l’Histoire pénitentiaire et la Justice militaire…

J’ai été sensible à l’appel lancé par Rina Sherman qui cherche à publier un livre de photographies sur la culture Ovahimba (Namibie / Angola).
La cinéaste nous invite à soutenir sa campagne de financement participatif sur Indiegogo en vue de participer à la sauvegarde du patrimoine culturel Ovahimba.

Je m’associe bien volontiers à ce projet et souhaite lui donner une plus large audience… [lien]. Le livre de Rina Sherman : « Les années Ovahimba » sera le fruit d’un travail réalisé sur sept ans en Namibie et en Angola.

Le mot de Rina Sherman

« Je suis cinéaste ethnographe, formée dans la tradition du cinéma direct par Jean Rouch. Pendant sept ans, j’ai vécu avec une communauté Ovahimba à la frontière de la Namibie et de l’Angola. J’ai, durant cette période, filmé et photographié leurs rituels et leur vie quotidienne. »

Une exposition multimédia à la Bibliothèque Nationale de France

La Bibliothèque Nationale de France salue le don des fonds audiovisuels de Rina Sherman par une exposition multimédia sur le site François Mitterrand à Paris, à l’automne 2015. À cette occasion, l’auteur tient à publier un livre de photographies : « Les années Ovahimba », un témoignage photographique de ses sept années de vie et de travail avec les Ovahimba.

Ce livre constituera une étape décisive : en effet, il marquera la sauvegarde de cette collection multimédia totalement unique par la Bibliothèque Nationale de France et une exposition qui mettra en valeur les temps forts de la collection ; le résultat de nombreuses années de travail qui ont commencé dès 1996.

Participez à la publication de ce beau livre :

« J’ai toujours rêvé de partager mes images de la culture Ovahimba avec le grand public. Au cours de mes sept années avec les Ovahimba, je pensais déjà à l’idée de publier un livre qui mettrait en avant les temps forts de notre vie commune. »

K éditeur

« La publication d’un beau livre de photographie est une étape coûteuse et risquée dans le processus de partage de mon travail avec le public. Ma recherche indique que le coût de production, promotion incluse, s’élèvera à 15 000 € pour produire un tirage de 2 00 livres, ce qui représente un minimum pour que le temps et les efforts investis soient fructueux dans le moyen et long terme. »

Le livre

96 pages, reliure cartonnée
Format fini : 270×230 mm (à l’italienne)
Impression quadrichromie R/V
Papier Munken Print White ou Gardapat Klassika
75 photographies en couleurs et noir et blanc.

« Votre participation dans ce livre qui me tient à cœur peut le faire exister. »

Le financement sera utilisé pour :
Conception et mise en page – 1000 €
Prépresse – 1500 €
Impression et reliure – 11500 €
Promotion – 1000 €

La promotion du livre (Web, impression, librairies, bibliothèques, signatures, réseaux…) est extrêmement importante pour le rendre accessible à un large public.

Ce que nous offrons : les contreparties

Un large choix de tirages signés et numérotés pour vous remercier de votre participation…

« En signe de gratitude pour votre participation, nous offrons un choix de tirages d’archives en jet d’encre en différentes tailles, allant du grand format A2 au plus petit format A4… et un mot de remerciement dans le livre et sur les pages Web de notre site et de nos réseaux sociaux. »

Les tirages peuvent être choisis parmi trois galeries en ligne du projet « Les années Ovahimba » :

Regard Ovahimba : Un temps donné : lien

Portraits Ovahimba : lien

Ma vie avec les Ovahimba : lien

Vous n’avez pas la possibilité de participer au projet ?

Faîtes passer s’il vous plaît le message à vos amis et collègues par e-mail et dans vos réseaux sociaux.

Ce qui se passerait si…

Si le projet n’attire pas suffisamment de fonds pour la publication du livre photo, vous continurez de recevoir vos tirages, et les fonds recueillis seront utilisés pour couvrir en partie les frais de publication d’un livre imprimé sur demande et ceux d’un livre électronique.

La contribution du projet « Les années Ovahimba » à la culture mondiale

Depuis sa création en 1996, le projet « Les années Ovahimba » a contribué de manière unique à la préservation du patrimoine culturel des Ovahimba et des communautés de langue Otjiherero.

Cette culture tend à disparaître, et c’est pourquoi il est très important de créer une trace vivante de leur patrimoine culturel immatériel.

La publication du livre de photographies, « Les années Ovahimba / Rina Sherman », peut aider à l’accomplissement de cette longue et vaste tâche, car il ouvre ce patrimoine au plus grand nombre.

Parcours

Rina Sherman porte le projet « Les années Ovahimba » depuis 1996 : recherche de financement, administration et gestion, étude de terrain, formation des assistants, construction d’un centre communautaire actuellement utilisé comme une école, et de nombreux autres projets de développement, édition de films, livres, publication d’articles, sites Web, etc.

Son projet a été soutenu par le Ministère des Affaires étrangères, le Ministère de la Culture, le Centre national du cinéma et de l’image animée, la Fondation Ford, la Haute Commission britannique en Namibie, Caltex – Namibie, Editions Gamsberg Macmillan, Standard Bank et bien d’autres.

Aujourd’hui, ses travaux figurent dans les collections de nombreuses grandes bibliothèques universitaires et de recherche, les musées et diverses institutions de par le monde.

Le don de ses archives à la Bibliothèque Nationale de France est une étape importante pour assurer la pérennité du patrimoine culturel immatériel des Ovahimba.

Photographies & Textes © Rina Sherman
www.rinasherman.com (lien)

Biographie de l’auteur :

Née en Afrique du Sud, Rina Sherman fut contrainte, en 1984, de s’exiler de son pays. Elle s’est alors installée en France où elle a obtenu la naturalisation en 1989. Musicienne classique de formation, elle a travaillé comme actrice de théâtre indépendante et à la télévision avant de se tourner vers le cinéma.

En 1990, elle achève son doctorat avec distinction à la Sorbonne, sous la direction de Jean Rouch.

Son premier roman, Uitreis, (Partance), publié en Afrique du Sud en 1997, a été salué par la critique. Écrivain, cinéaste et anthropologue, Rina Sherman est à l’origine de plusieurs projets culturels. Elle a été commissaire audiovisuel pour l’exposition, « Afrique du Sud : musiques de liberté », La Villette, 1995. Cette même année, elle a été lauréate d’une bourse Villa Médicis Hors les Murs, qui lui a permis de réaliser des recherches approfondies dans les archives du film en Afrique Australe.

En 1996, elle a été commissaire de la tournée de Jean Rouch dans des universités d’Afrique Australe, en collaboration avec l’Institut Français d’Afrique du Sud (IFAS), la Mission pour la coopération et les services culturels de l’ambassade française en Namibie.

En 1997, elle a été lauréate d’une bourse Lavoisier du ministère des Affaires Etrangères pour le projet « Les années Ovahimba », un programme de recherche multidisciplinaire à long terme (dessins, la tradition orale, vidéo, cinéma, photographie) destiné à constituer une trace vivante du patrimoine culturel des Ovahimba. C’est ainsi que, durant une période de sept ans, elle a étudié et surtout créé une documentation sur la tradition orale, la vie quotidienne et les rites des Ovahimba.

En 2002, elle a présenté une exposition multimédia, « Les années Ovahimba : Travaux en cours », au Centre culturel franco-namibien à Windhoek. En 2003, grâce à l’extension de ses recherches dans le sud-ouest de l’Angola, elle a pu donner une vision d’ensemble de tout le patrimoine culturel et des expressions de la tradition orale du paysage sociolinguistique Otjiherero. Le projet a reçu le soutien du Ministère des Affaires étrangères, de diverses ambassades de l’UE, de la Fondation Ford et de nombreux sponsors privés.

En février 2004, la veille de son retour d’une étude de sept années avec les Ovahimba de Namibie et Angola, elle apprend la mort de son compagnon, Didier Contant, rédacteur en chef de l’agence de presse photographique Gamma. Il revenait d’un mois d’investigation sur l’enlèvement et l’assassinat des moines de Tibhirine à Médéa, Blida et Alger. Dès son retour, il lui fait part des accusations qu’un journaliste de Canal +, Jean-Baptiste Rivoire, répand dans des rédactions parisiennes, notamment celle du Figaro Magazine, journal dans lequel Didier devait publier sa dernière enquête sur les moines de Tibhirine.
Au cours de cette dernière investigation, le grand reporter Didier Contant avait trouvé de nouveaux témoins affirmant que les moines avaient été assassinés par le GIA et il avait recueilli des témoignages mettant en doute la crédibilité des propos d’Abdelkader Tigha.
Rina Sherman en a fait un livre : Le huitième mort de Tibhirine, Rina Sherman, Editions Tatamis, Paris, 2007 | Editions Lazhari Labter & Le Soir d’Algérie, 2007. Lien

Actuellement, Rina Sherman continue le traitement des résultats de ses recherches et de la documentation recueillie au cours de ses sept années de séjour sur le terrain, le montage de films et de photographies, la rédaction d’articles et de livres, enfin un travail de conservation à long terme de l’ensemble des données de la Collection « Les années Ovahimba ».

En novembre 2011, une rétrospective de films de Rina Sherman a eu lieu au musée du quai Branly, avec deux programmes, « La vie en ville » et « Les années Ovahimba ».

En septembre 2015, Rina Sherman présentera une exposition multimédia à la Bibliothèque national de France François Mitterrand.

Les films et les livres de Rina Sherman sont disponibles dans le catalogue de nombreuses bibliothèques universitaires et publiques importantes, ainsi dans des musées aux USA, UK et en Europe.

Source: www.rinasherman.com/about.htm (lien)