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2 000 prévenus sont à incarcérer à Bordeaux « dans locaux disponibles ou pontons bâteaux »…

2 000 prévenus sont à incarcérer à Bordeaux « dans locaux disponibles ou pontons bâteaux »…

La minute de la décision du 13 juin 1940 du ministère de la Défense nationale et de la Guerre de replier vers le sud de la France les détenus écroués à la prison militaire de Paris donne lieu à trois télégrammes officiels adressés aux généraux commandant les 5e, 16e et 18e régions militaires. Le télégramme destiné au général commandant la 18e Région, à Bordeaux, stipule : « Recevrez incessamment environ deux mille prévenus devant tribunaux militaires Paris repliés et onze condamnés à mort – Stop – Prendre […]



 » La prison est moins dure que l’exil, car la prison c’est encore la terre de France « 

 » La prison est moins dure que l’exil, car la prison c’est encore la terre de France « 

Le 12 février 1890, pour être revenu dans son pays malgré la loi d’exil, le duc d’Orléans est jugé et condamné à une peine de deux ans de prison. Le 25 février, il est conduit à la maison centrale de Clairvaux et y reste écroué du 25 février au 4 juin 1890. Il y prononce ces mots restés célèbres : « La prison est moins dure que l’exil… Car la prison, c’est encore la terre de France ». Dans son édition du 1er mars 1890, le journal […]



Le regard du photographe Serge de Sazo sur la Libération de Paris

Le regard du photographe Serge de Sazo sur la Libération de Paris

Photographe d’agence, Serge de Sazo est le témoin privilégié de la Libération de Paris. C’est de la fenêtre de son appartement qu’il saisit cette impensable perspective de la rue de Rivoli, aussi déserte qu’inquiétante. Inutile de se déplacer, l’événement se déroule à proximité, juste en bas de chez lui. C’est donc le plus souvent en voisin qu’il assiste aux événements décisifs de la Libération. Serge de Sazo fixe sur la pellicule les temps forts de ces moments d’Histoire. Résistance, combats puis ivresse de la liberté […]



Sante Garibaldi et la fédération garibaldienne de Bergerac, en mai 1939

Sante Garibaldi et la fédération garibaldienne de Bergerac, en mai 1939

À la veille de l’entrée en guerre du Royaume-Uni et de la France contre l’Allemagne nazie, tous les mouvements pacifistes et antifascistes, à l’exemple de la fédération garibaldienne, sont mobilisés. En dépit de cet engagement soutenu, ils ne parviennent pas à éviter l’embrasement de l’Europe, puis du monde. La montée des dictatures – celles de Franco, Hitler, Mussolini et Salazar – est inversement proportionnelle à l’effondrement soudain des démocraties… À propos d’une photo légendée : « Fédération Garibaldienne – 14 mai 1939 »… Défilé pacifiste […]



Présentation du site Criminocorpus consacré à l’histoire de la justice, des crimes et des peines

Présentation du site Criminocorpus consacré à l’histoire de la justice, des crimes et des peines

Lancé en 2005 sous la forme d’un portail, Criminocorpus est une plate-forme francophone de publication scientifique en ligne sur l’histoire de la justice, des crimes et des peines, dirigée par Marc Renneville. Criminocorpus a été réalisé dans le cadre d’une Action concertée incitative CNRS « Histoire des savoirs », grâce à un projet monté en partenariat avec le centre Alexandre Koyré, le pôle Histoire des Sciences et des Techniques en Ligne du Centre de Recherches en Histoire des Sciences et des Techniques, l’École nationale d’Administration pénitentiaire, le […]



Transfert de 96 « indésirables français » du camp de Gurs vers le camp de Nexon

Transfert de 96 « indésirables français » du camp de Gurs vers le camp de Nexon

Le camp de Gurs est connu pour avoir « accueilli », à partir du mois d’avril 1939, des républicains Espagnols puis des Juifs allemands, autrichiens et polonais. Il est moins connu pour avoir servi, du 21 juin au 6 novembre 1940, de lieu de repli à la prison militaire de Paris. Une autre période du camp béarnais reste à ce jour pratiquement méconnue, il s’agit de celle qui va du 8 juillet au 31 décembre 1940 et qui voit s’installer, à l’îlot D (baraques 17 à 20), […]



Détention de Madame Steinheil à la prison Saint-Lazare

Détention de Madame Steinheil à la prison Saint-Lazare

Marguerite Jeanne Japy, épouse Steinheil, est connue pour sa liaison avec le Président Félix Faure, décédé à l’Elysée le 16 février 1899, en sa galante compagnie. Une dizaine d’années plus tard, Madame Steinheil se trouve sur le banc des accusés de la Cour d’Assises de la Seine, inculpée dans une ténébreuse affaire d’homicide. Le 31 mai 1908, sa mère et son mari sont trouvés morts dans leur logis de l’impasse Ronsin, à Paris. Le 4 novembre 1908, sur la base d’une inculpation de complicité de […]