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Les peintures allégoriques et vichystes de la caserne Chanzy

Les peintures allégoriques et vichystes de la caserne Chanzy

La presse bergeracoise (Sud-Ouest et Le démocrate indépendant) s’est fait l’écho de la construction prochaine, sur le site de la Caserne Chanzy, d’un lycée des métiers. Or, l’un des bâtiments de la caserne qui doit être démoli abrite les peintures des régiments qui ont stationné là à partir de 1877 ainsi que des fresques du 26e RI, d’inspiration vichyste. Le Conseil régional d’Aquitaine étudierait la question de savoir comment les sauvegarder… Bref historique de la Caserne Chanzy Construite de 1875 à 1877 sur un terrain […]



« Les fresques historiques de Chanzy menacées : patrimoine à sauver »

« Les fresques historiques de Chanzy menacées : patrimoine à sauver »

Dans son édition du jeudi 12 février 2012, « Le démocrate indépendant – Le journal de Bergerac » fait sa « une » sur la sauvegarde des fresques historiques de la caserne du boulevard Chanzy qui héberge actuellement la CRS 17. L’annonce de la démolition prochaine du bâtiment sur les murs duquel figurent les fresques du 108e RI, puis celles de la période de Vichy ainsi que les graffiti des cellules disciplinaires, a provoqué un certain émoi chez tous ceux qui sont attachés à la préservation des traces mémorielles […]



Les graffiti des cellules disciplinaires de la caserne Chanzy à Bergerac

Les graffiti des cellules disciplinaires de la caserne Chanzy à Bergerac

Derrière les hauts murs de la caserne du boulevard Chanzy, à Bergerac, les cellules disciplinaires conservent sur leur enduit de plâtre les graffiti de ceux qui les ont occupées, à différentes périodes. À l’époque où stationnaient le 108e puis le 26e régiment d’infanterie, il s’agissait de simples mitards ou cellules d’arrêt de rigueur. Sous l’Occupation, des résistants ont été emprisonnés dans ces cachots humides ainsi que des soldats allemands et cosaques puis, à la Libération, des collaborateurs… En dessinant sur les murs, certains d’entre eux […]



1940-1945, l’Aquitaine au microscope, comme jamais !

1940-1945, l’Aquitaine au microscope, comme jamais !

Pour la première fois à l’échelle d’une région, 30 chercheurs entreprennent d’expliquer comment fut perçu et vécu le régime de Vichy, en focalisant leurs regards et leurs analyses sur l’Aquitaine. Au terme d’une étude minutieuse au plus près des réalités locales, ils révèlent comment en Dordogne, en Gironde, dans les Landes, en Lot-et-Garonne et dans les Pyrénées-Atlantiques, le pouvoir vichyste a cherché à s’organiser, à s’implanter et à réprimer. De ce tableau exceptionnellement détaillé émerge une Aquitaine où sévit une minorité collaboratrice et collaborationniste, mais aussi une population qui, […]



« Le péril communiste » vu par un juge d’instruction du 2e tribunal militaire de Paris

« Le péril communiste » vu par un juge d’instruction du 2e tribunal militaire de Paris

Dans un rapport de neuf pages adressé le 3 mars 1940 au Colonel Bacquart et au ministre Raoul Dautry, Vimard, juge d’instruction près le deuxième tribunal militaire de Paris, met en garde contre « le péril communiste »… « … J’ai été pendant 25 ans capitaine d’infanterie avant d’être nommé Commandant de Justice militaire – J’essaye d’être utile dans les fonctions qui me sont attribuées ; mais je suis peut-être mieux préparé à convaincre et à persuader qu’à rendre des ordonnances et à signer des mandats de dépôts. Néanmoins […]



La gestion des prisonniers de guerre allemands en Dordogne (1945-1948)

La gestion des prisonniers de guerre allemands en Dordogne (1945-1948)

  En août 1945, Maxime Roux, préfet de la Dordogne, fait distribuer une brochure relative à l’emploi des prisonniers de guerre allemands comme main-d’œuvre, sorte de vade-mecum à l’usage des maires de son département. Sur la page de couverture, on peut lire ceci : « Faites relever vos ruines par ceux qui en sont responsables, faites embellir vos cités par ceux qui voulaient les détruire, faites travailler les prisonniers ennemis… ». Le Colonel Joguet, chef du Service régional des prisonniers de guerre de l’Axe de […]



Le dépôt de prisonniers de guerre de l’Axe n° 125 de Brantôme

Le dépôt de prisonniers de guerre de l’Axe n° 125 de Brantôme

Dans l’immédiate après-guerre, face à la difficile réorganisation des travaux agricoles et forestiers, à la nécessaire exploitation des mines et des carrières, ainsi qu’à la lente reconstruction des villages de Rouffignac, de Mouleydier et de Pressignac (incendiés par les nazis les 31 mars et 21 juin 1944), il devient évident que le département de la Dordogne manque de bras. Ce sont les prisonniers de guerre allemands qui vont pallier ce déficit de main-d’œuvre. Au début du mois de juillet 1945, le préfet de la Dordogne […]