DES HOMMES…

Jean Amourelle, condamné à la peine de mort pour trahison

Jean Amourelle, condamné à la peine de mort pour trahison

Encarté à la SFIO depuis 1934, Jean Amourelle est qualifié par la presse de droite de « membre important et influent du parti socialiste », proche de Léon Blum. Le 26 juillet 1939, il fait l’objet d’un mandat de dépôt pour « infraction à la loi sur l’espionnage ». « Accusé d’avoir tenté d’entretenir des intelligences avec les agents d’une puissance étrangère pour leur procurer les moyens de commettre des hostilités contre la France », il est fusillé aux côtés de trois saboteurs, à l’aube du 22 juin 1940, sur le […]



Un éminent préhistorien détenu au « camp de Mauzac » : André Cheynier

Un éminent préhistorien détenu au « camp de Mauzac » : André Cheynier

« Je soussigné, Docteur André Cheynier de Terrasson [Dordogne], détenu au camp militaire de Mauzac, ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance la remise de la peine de 10 ans de prison à laquelle j’ai été condamnée le 20 septembre 1944 par la Cour martiale de Périgueux pour intelligence avec l’ennemi ». Cette requête du Docteur Cheynier adressée au chef du Gouvernement provisoire de la République, le général de Gaulle, provoque la révision de son procès suivie de sa libération du centre pénitentaire de Mauzac, à […]



Louis Piéchota : parcours d’un « Zloty Wiek », de la prison de Dieppe au camp de Sachsenhausen

Louis Piéchota : parcours d’un « Zloty Wiek », de la prison de Dieppe au camp de Sachsenhausen

Louis Piéchota s’est éteint le lundi 6 janvier 2014, dans sa 97e année. Il était membre fondateur et secrétaire du Cercle européen des Témoins de Jéhovah anciens déportés et internés (CETJAD). Voici son parcours de prisonnier puis de déporté : De septembre 1939 à mai 1945, il connaît successivement la prison de Dieppe (Seine-Maritime), puis celle de Béthune (Pas-de-Calais), avant d’être transféré au camp du Vernet d’Ariège. Libéré pour être affecté au travail de la mine dans le Nord, il refuse de travailler le dimanche pour soutenir […]



Barthélémy de la Borie du Pourteil, fondateur de l’hospice, l’hôpital et la filature de Monpazier

Barthélémy de la Borie du Pourteil, fondateur de l’hospice, l’hôpital et la filature de Monpazier

« Qui se douterait […] que, dès les premières années du règne de Louis XVI, il existait, dans une des petites villes les plus pauvres de notre Périgord et les plus éloignées des grandes communications, non seulement un hospice considérable pour les malades, mais une école gratuite et une filature de coton et de laine, pour fournir du travail aux bras inoccupés. » Ainsi s’exprimait Jules Delpit dans Le Chroniqueur du Périgord et du Limousin de 1853. L’historien bordelais rendait hommage à Barthélémy de la Borie du […]



Les croquis clandestins de Léon Delarbre présentés par Pierre Maho

Les croquis clandestins de Léon Delarbre présentés par Pierre Maho

Il y a les « Cent onze dessins faits à Buchenwald », bouleversant témoignage du peintre Boris Taslitzky sur ce camp d’extermination nazi, mais il y a aussi les croquis clandestins du peintre Léon Delarbre, témoignage tout aussi poignant sur l’enfer concentrationnaire dans les camps de Dora, Auschwitz, Buchenwald et Bergen-Belsen. Je dois à Jacques Saraben dont le père, Julien, était un vieil ami de Léon Delarbre, de m’avoir fait connaître cet artiste peintre, conservateur du musée de la ville de Belfort, résistant et ancien déporté… Témoignage […]



Hermann-Henry Gowa, peintre allemand interné au camp de Lambesc (avril-juin 1940)

Hermann-Henry Gowa, peintre allemand interné au camp de Lambesc (avril-juin 1940)

Parmi la galaxie des camps d’internements qui fleurissent en France au cours des années 1939 – 1940, on compte, dans les Bouches-du-Rhône, plusieurs lieux de privation de liberté dont le camp des Milles et celui, moins connu, de Lambesc. Des Allemands et des Autrichiens, qualifiés d’indésirables par le gouvernement de la Troisième République y sont assignés à résidence, parce que ressortissants de puissances en guerre contre la France. Le texte qui suit sur le camp de Lambesc est le fruit du travail de l’historienne Claire Lutrin-Le Pors. […]



Témoignage d’un « Indésirable Français » interné au Sablou

Témoignage d’un « Indésirable Français » interné au Sablou

« Président du Comité cantonal de Surgères contre le fascisme et la guerre », Paul Caillaud est arrêté au mois de mai 1940. Qualifié d’IF (Indésirable Français) en vertu du décret-loi du 18 novembre 1939, il fait l’objet d’une mesure d’internement administratif. Après un court séjour à la citadelle de Saint Martin de Ré, il est transféré au centre de séjour surveillé du Sablou, en Dordogne, avant d’être « transporté » dans l’un des camps français d’Afrique du Nord où il reste détenu jusqu’en mars 1945. Sous […]