Tags de l'Article ‘ Camp de Mauzac ’

Intoxication et propagande noire en Dordogne : opération SS Skorpion West

Intoxication et propagande noire en Dordogne : opération SS Skorpion West

Le fait est peu connu, il exista durant les mois de juin et juillet 1944, en Dordogne, une redoutable unité de propagande SS qui opéra dans le sillage de la 11e Panzer Division. Il s’agissait de la cellule SS « Kurt Eggers » qui fut chargée d’intoxiquer la Résistance et les populations civiles par l’activation de l’opération « Skorpion West ». Cet article, signé Patrice Rolli, est extrait du dernier livre que l’historien périgourdin vient de publier [lien] : L’occupation allemande en Périgord, photographies et documents (1939-1945), éditions L’Histoire […]



Rapport de la Croix-Rouge sur la prison de Mauzac en 1945

Rapport de la Croix-Rouge sur la prison de Mauzac en 1945

Un « rapport sur Mauzac » du bureau de la Croix-Rouge française de Périgueux fait état des conditions sanitaires déplorables dont souffrent les détenus au mois de janvier 1945. La population pénitentiaire du « camp de Mauzac », issue de l’Épuration, est alors mixte. Elle le demeure jusqu’au 19 mai 1945 qui marque la dissolution de la prison militaire et son passage sous tutelle du ministère de la Justice. Voici le texte de ce rapport daté du 12 janvier 1945, suivi de la réaction du préfet de la Dordogne… […]



« Les portes des prisons se sont ouvertes devant les objecteurs »

« Les portes des prisons se sont ouvertes devant les objecteurs »

C’est le titre sous lequel le pacifiste Louis Lecoin signe un article de soutien aux objecteurs de conscience qui viennent de rejoindre le camp Nord de Mauzac. L’article paraît le 1er novembre 1962 dans le journal Liberté dont il est le fondateur. Le texte, reproduit ci-dessous, provient d’une note d’information transmise à la préfecture de la Dordogne, le 21 novembre 1942. On y apprend que le journal “Liberté” du 1er novembre 1962, adressé au détenu Jacques Millet, a été saisi par la censure du centre […]



Des Gitans à la prison militaire de Mauzac : témoignage de Pierre Bertaux

Des Gitans à la prison militaire de Mauzac : témoignage de Pierre Bertaux

Condamné par le tribunal militaire de la 17e Région à 3 ans de prison pour actes de nature à nuire à la Défense nationale, Pierre Bertaux, futur directeur général de la Sûreté nationale, est écroué successivement dans les prisons militaires de Toulouse, de Lodève puis de Mauzac, en Dordogne. À Mauzac, il découvre un univers étrange, « une humanité en miniature ». Parmi les personnages pittoresques qui la compose sont des Gitans… Le témoignage qui suit provient de sa biographie, « Mémoires interrompus ». Mémoires […]



24 heures de la vie d’un détenu politique à la prison militaire de Mauzac…

24 heures de la vie d’un détenu politique à la prison militaire de Mauzac…

Interné à partir du 11 août 1942 à la prison militaire de Paris repliée à Mauzac pour « menées communistes », Max Moulinier conservait de sa détention à Mauzac en Dordogne un souvenir très précis. En 2001, au cours de l’un des nombreux entretiens qu’il m’avait accordés, il accepta de faire le récit de la journée type d’un prisonnier, du lever au coucher.Le 6 octobre 2001, il n’était pas peu fier de remettre son exercice de mémoire : un cahier d’écolier contenant le récit de sa détention, […]



Le Camp de Sallegourde, chronique d’un projet avorté (juillet-septembre 1940)

Le Camp de Sallegourde, chronique d’un projet avorté (juillet-septembre 1940)

En juin 1940, l’offensive allemande sur la capitale entraîne le repli des quatre tribunaux militaires de Paris et de tous les détenus de la « prison militaire de Paris » (Le Cherche-Midi et son annexe de la Santé). 1020 prisonniers seulement (sur les 1865 au départ de Paris) parviennent jusqu’au Camp de Gurs, au terme d’un exode tragique. Au mois de juillet, l’autorité militaire décide d’installer les tribunaux militaires de Paris à Périgueux. Cette décision rend nécessaire la création d’un camp de prisonniers à proximité. […]



L’hiver 1942-1943 au « Camp de Mauzac »

L’hiver 1942-1943 au « Camp de Mauzac »

En 1945, le préfet Maxime Roux décrivait ainsi le camp de Mauzac : « C’est une prison centrale organisée en pleine campagne dans les baraquements d’un ancien camp Vichyssois, ceint de barbelés et conçu sur le modèle d’un stalag ». La prison de Mauzac a été créée le 6 novembre 1940 en vue d’accueillir les détenus de la prison militaire de Paris repliée à Gurs, en attente de jugement devant les tribunaux militaires de Paris qui siégeaient à Périgueux. © Les aquarelles sont de Max […]