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Des Gitans à la prison militaire de Mauzac : témoignage de Pierre Bertaux

Des Gitans à la prison militaire de Mauzac : témoignage de Pierre Bertaux

Condamné par le tribunal militaire de la 17e Région à 3 ans de prison pour actes de nature à nuire à la Défense nationale, Pierre Bertaux, futur directeur général de la Sûreté nationale, est écroué successivement dans les prisons militaires de Toulouse, de Lodève puis de Mauzac, en Dordogne. À Mauzac, il découvre un univers étrange, « une humanité en miniature ». Parmi les personnages pittoresques qui la compose sont des Gitans… Le témoignage qui suit provient de sa biographie, « Mémoires interrompus ». Mémoires […]



Jean Cassou, un gaulliste à la prison militaire de Mauzac

Jean Cassou, un gaulliste à la prison militaire de Mauzac

Poète, romancier, critique et historien d’art, Jean Cassou s’inscrit dans une grande lignée d’humanistes. Son engagement politique lui vaut de connaître les prisons et les camps de la France de Vichy. Son parcours de « prisonnier gaulliste » le conduit de la prison Furgole au camp de Saint-Sulpice la Pointe, en passant par la prison militaire de Lodève puis celle de Mauzac, où il reste détenu du 18 novembre 1942 au 13 mai 1943… Jean Cassou, portraituré par Georges Bard à la prison militaire de Mauzac, le […]



24 heures de la vie d’un détenu politique à la prison militaire de Mauzac…

24 heures de la vie d’un détenu politique à la prison militaire de Mauzac…

Interné à partir du 11 août 1942 à la prison militaire de Paris repliée à Mauzac pour « menées communistes », Max Moulinier conservait de sa détention à Mauzac en Dordogne un souvenir très précis. En 2001, au cours de l’un des nombreux entretiens qu’il m’avait accordés, il accepta de faire le récit de la journée type d’un prisonnier, du lever au coucher.Le 6 octobre 2001, il n’était pas peu fier de remettre son exercice de mémoire : un cahier d’écolier contenant le récit de sa détention, […]



Le Camp de Sallegourde, chronique d’un projet avorté (juillet-septembre 1940)

Le Camp de Sallegourde, chronique d’un projet avorté (juillet-septembre 1940)

En juin 1940, l’offensive allemande sur la capitale entraîne le repli des quatre tribunaux militaires de Paris et de tous les détenus de la « prison militaire de Paris » (Le Cherche-Midi et son annexe de la Santé). 1020 prisonniers seulement (sur les 1865 au départ de Paris) parviennent jusqu’au Camp de Gurs, au terme d’un exode tragique. Au mois de juillet, l’autorité militaire décide d’installer les tribunaux militaires de Paris à Périgueux. Cette décision rend nécessaire la création d’un camp de prisonniers à proximité. […]



1er mai 1944 à la prison militaire de Mauzac

1er mai 1944 à la prison militaire de Mauzac

Aussi longtemps que la lutte des travailleurs contre la bourgeoisie et les classes dominantes continuera, aussi longtemps que toutes les revendications ne seront pas satisfaites, le 1er mai sera l’expression annuelle de ces revendications. Et, quand des jours meilleurs se lèveront, quand la classe ouvrière du monde aura gagné sa délivrance, alors aussi l’humanité fêtera probablement le 1er mai, en l’honneur des luttes acharnées et des nombreuses souffrances du passé. » … Citation de Rosa Luxemburg, publiée le 8 février 1894 dans le journal polonais […]



« L’Éclair-Beleyme de Mauzac », témoignage de captivité de Pierre Bloch

« L’Éclair-Beleyme de Mauzac », témoignage de captivité de Pierre Bloch

Pierre Bloch, député SFIO, inculpé d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État, fait l’objet d’un mandat de dépôt le 22 octobre 1941. Il est écroué à Mauzac le 14 mars 1942. Il s’en évade le 16 juillet. Pendant toute la durée de sa détention, il est « directeur de publication » de l’Eclair-Beleyme, journal satirique, dactylographié et illustré. Ce journal à parution aléatoire, fabriqué avec des moyens de fortune, est réalisé d’abord à la maison d’arrêt de Périgueux (prison Beleyme), puis à la prison militaire […]



La prison militaire de Paris repliée au Camp de Gurs (juin 1940 – janvier 1941)

La prison militaire de Paris repliée au Camp de Gurs (juin 1940 – janvier 1941)

Le 21 juin 1940, au terme d’un exode éprouvant d’une dizaine de jours, 1020 des 1865 détenus de la prison militaire de Paris (issus du Cherche-Midi et de la Santé) parviennent au camp de Gurs. La plupart sont en attente de jugement devant les tribunaux militaires de Paris. Déserteurs, insoumis, militaires détenus pour motifs de droit commun et  politiques vont occuper pendant quelques mois les îlots B et D du camp de Gurs. Vue générale du camp de Gurs, 1939. © Coll. Amicale du camp […]