DES PRISONS…

L’exode de 36 détenues de la Petite Roquette transférées à Libourne en juin 1940

L’exode de 36 détenues de la Petite Roquette transférées à Libourne en juin 1940

On connaît l’exode des populations civiles qui, en mai-juin 1940, fuient le nord de la France et Paris dans la confusion la plus totale. L’exode pénitentiaire a été plus tragique encore ! Le 12 juin 1940, 36 prisonnières de la prison de la Roquette quittent Paris, en voitures cellulaires, pour un transfert qui les conduit à la prison de Libourne (Gironde)… Le 11 juillet, elles adressent une lettre collective de protestation au procureur de la République, à Paris. Ce témoignage éclaire un épisode peu connu de […]



1er mai 1944 à la prison militaire de Mauzac

1er mai 1944 à la prison militaire de Mauzac

Aussi longtemps que la lutte des travailleurs contre la bourgeoisie et les classes dominantes continuera, aussi longtemps que toutes les revendications ne seront pas satisfaites, le 1er mai sera l’expression annuelle de ces revendications. Et, quand des jours meilleurs se lèveront, quand la classe ouvrière du monde aura gagné sa délivrance, alors aussi l’humanité fêtera probablement le 1er mai, en l’honneur des luttes acharnées et des nombreuses souffrances du passé. » … Citation de Rosa Luxemburg, publiée le 8 février 1894 dans le journal polonais […]



Projet de construction d’une nouvelle prison militaire, rue du Cherche-Midi

Projet de construction  d’une nouvelle prison militaire, rue du Cherche-Midi

Après la Révolution, à la fin du XVIIIe, le ministère de la Guerre installe une manutention des vivres de l’armée juste en face de l’hôtel des Conseils de guerre, dans un immeuble ayant appartenu à la communauté des Filles du Bon Pasteur. En 1832, la manutention quitte la rue du Cherche-Midi pour prendre possession de bâtiments neufs situés quai de Billy. Le maréchal Soult, ministre de la Guerre, projette alors de faire construire une maison d’arrêt militaire à l’emplacement de l’ancienne manutention, au 38 de […]



« L’Éclair-Beleyme de Mauzac », témoignage de captivité de Pierre Bloch

« L’Éclair-Beleyme de Mauzac », témoignage de captivité de Pierre Bloch

Pierre Bloch, député SFIO, inculpé d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État, fait l’objet d’un mandat de dépôt le 22 octobre 1941. Il est écroué à Mauzac le 14 mars 1942. Il s’en évade le 16 juillet. Pendant toute la durée de sa détention, il est « directeur de publication » de l’Eclair-Beleyme, journal satirique, dactylographié et illustré. Ce journal à parution aléatoire, fabriqué avec des moyens de fortune, est réalisé d’abord à la maison d’arrêt de Périgueux (prison Beleyme), puis à la prison militaire […]



Mort suspecte du directeur de Clairvaux lors du repli de la maison centrale, en juin 1940

Mort suspecte du directeur de Clairvaux lors du repli de la maison centrale, en juin 1940

Dans son édition du 24 novembre 1940, « Le Petit Parisien » titrait : « Dans un champ, le cadavre du directeur de Clairvaux gisait la gorge ouverte. La victime venait d’évacuer les 760 détenus de la maison centrale ». Dans quelles circonstances Joseph Constant Buchou, âgé de 53 ans, est-il mort ? Georges Arque, rédacteur au Petit Parisien (quotidien devenu l’organe de propagande du gouvernement militaire allemand), signait un article à sensation dans lequel il livrait sa version des événements tragiques liés à l’exode : « […]



Montaigu, ancien collège transformé en pénitencier militaire

Montaigu, ancien collège transformé en pénitencier militaire

Sous l’administration du maréchal Soult, ministre de la Guerre, et par ordonnance royale du 3 décembre 1832, la prison de Montaigu est érigée en pénitencier militaire. La prison de Montaigu occupait une partie des bâtiments de l’ancien collège fondé en 1314 par l’archevêque Gilles Aycelin de Montaigu. L’entrée donnait sur la rue des Sept Voies (place du Panthéon). En 1792, le collège de Montaigu est converti en hôpital et en maison de correction militaire : « On y renferme pour peu de temps ceux qui […]



L’Abbaye, maison d’arrêt et de discipline militaire à Saint-Germain-des-Prés

L’Abbaye, maison d’arrêt et de discipline militaire à Saint-Germain-des-Prés

La prison de l’Abbaye a été construite de 1631 à 1635 par Christophe Gamard, architecte voyer de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. La geôle ouvre sur la rue Sainte-Marguerite et la place du Petit Marché, à hauteur de la rue Abbatiale (aujourd’hui passage de la Petite Boucherie) et de la rue de l’Échaudé. C’est une construction haute de trois étages, massive, carrée, flanquée aux quatre angles d’une tourelle en échauguette. Après la Révolution, elle devient la prison militaire de Paris. À l’origine, la prison de l’Abbaye est […]