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La prison militaire de Nontron (1940-1946)

La prison militaire de Nontron (1940-1946)

Édifiée vers 1855, la prison de l’arrondissement de Nontron (l’une des trois sous-préfectures de la Dordogne) fait office de maison d’arrêt jusqu’à sa fermeture, en 1926. Elle retrouve sa fonction pénitentiaire d’octobre 1940 à mars 1946, en qualité de prison militaire. Sa capacité est de 135 places. Un projet de transformation en caserne de gendarmerie ne verra jamais le jour. Aujourd’hui, c’est une école primaire qui occupe les lieux, au 32 bd Gambetta. Photo Collection Lapouge, Nontron. Cliquez sur la photo pour l’agrandir. Naissance de […]



Léon Moussinac ou les tribulations d’un prisonnier politique (1940-1941)

Léon Moussinac ou les tribulations d’un prisonnier politique (1940-1941)

Dramaturge, poète et romancier, éditeur, scénariste et acteur, Léon Moussinac (à droite sur la photo) est fondateur, avec Vaillant-Couturier et Aragon, de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Le 20 avril 1940, Moussinac est arrêté et interné à la prison de la Santé au motif d’avoir, à partir du 26 septembre 1939, « eu une activité ayant directement ou indirectement pour objet de propager les mots d’ordre de la IIIe Internationale communiste ». Louis Aragon et Léon Moussinac, au camp de Saint-Sulpice la Pointe (Tarn), photo Germaine […]



Le 10 juin 1940, sur ordre de Georges Mandel, la prison de la Santé est évacuée…

Le 10 juin 1940, sur ordre de Georges Mandel, la prison de la Santé est évacuée…

Frédéric Auger, jeune écrivain, est arrêté et écroué à la prison de la Santé pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Le 10 juin 1940, lors du transfert des détenus en zone libre, il est entraîné dans une rocambolesque évasion par un voyou sympathique, Raoul. Ils se dirigent vers Bordeaux, où le tout-Paris, gouvernement compris, s’est réfugié… La scène du départ de la prison de la Santé est extraite du film Bon voyage, du réalisateur Jean-Paul Rappeneau. Yvan Attal, alias Raoul, et Grégori Derangère, alias […]



Les fresques de Boris Taslitzky au camp de Saint-Sulpice la Pointe

Les fresques de Boris Taslitzky au camp de Saint-Sulpice la Pointe

Lors de mon arrivée au camp de Saint-Sulpice, mes camarades d’internement me demandèrent de décorer les murs nus et tristes de nos baraques. Je le fis avec une joie réelle. Nous discutions ensemble du sujet et des maquettes. Il s’agissait, par des images simples et directes, d’exalter les raisons pour lesquelles nous étions tombés, ou bien, à partir de nos misères communes, d’affirmer notre certitude dans un avenir que nous savions nôtre. C’est ce que les internés pensaient et ce que je pensais avec eux […]