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Le quartier des nourrices de la prison Saint-Lazare en 1902

Le quartier des nourrices de la prison Saint-Lazare en 1902

En 1902, l’hebdomadaire L’Illustration réalise un reportage sur la prison Saint-Lazare, située au 107 de la rue du Faubourg-Saint-Denis, à Paris 10e, « destinée à une disparition prochaine ». Plusieurs articles paraissent dont un, le 26 avril 1902, se félicitant du fait que l’on ait accordé l’autorisation aux détenues mères de conserver auprès d’elles leurs enfants en bas âge… La prison sera finalement fermée en juillet 1932. Elle sera démolie entre 1935 et 1940. Texte de l’édition du 26 avril 1902 du journal L’Illustration : « Notre précédent […]



Détention de Madame Steinheil à la prison Saint-Lazare

Détention de Madame Steinheil à la prison Saint-Lazare

Marguerite Jeanne Japy, épouse Steinheil, est connue pour sa liaison avec le Président Félix Faure, décédé à l’Elysée le 16 février 1899, en sa galante compagnie. Une dizaine d’années plus tard, Madame Steinheil se trouve sur le banc des accusés de la Cour d’Assises de la Seine, inculpée dans une ténébreuse affaire d’homicide. Le 31 mai 1908, sa mère et son mari sont trouvés morts dans leur logis de l’impasse Ronsin, à Paris. Le 4 novembre 1908, sur la base d’une inculpation de complicité de […]



Arrivage de « filles publiques » en voitures cellulaires à la prison Saint-Lazare

Arrivage de « filles publiques » en voitures cellulaires à la prison Saint-Lazare

« Tout en haut du faubourg Saint-Denis, un bâtiment malpropre offense le regard des passants. Il présente une façade sombre à fronton grec et à écusson sculpté. C’est la prison des femmes de Saint-Lazare, qui fut couvent. Son portail infâme se referme sur la plus atroce misère humaine. Sans motifs valables on y détient des femmes, autres que des prisonnières de droit commun victimes de la plus effroyable injustice. L’Ironie a inscrit ce mot : ‘Liberté’ au-dessus de sa porte. En ce lieu sinistre, où la […]



« Saint-Lago » aura vécu ! Dans ces cellules, les femmes ne pleureront plus leur passé…

« Saint-Lago » aura vécu ! Dans ces cellules, les femmes ne pleureront plus leur passé…

SAINT-LAZARE ! Saint-Lago, comme disaient en leur argot les prisonnières, les viles roulures du bitume, les grandes dames du monde qui avaient supprimé des amants volages, les femmes d’affaires en faillite crapuleuse, jusqu’aux Allemandes qui, peu galamment, y furent internées pendant la guerre de 1914-1918. Saint-Lago ne sera plus et tant mieux, car il y a quelque chose de pire que les criminels, ce sont les prisons odieuses, et Saint-Lago en était une avec ses corridors obscurs, ses cellules qui interdisaient le sourire, sa saleté […]