L’hiver 1942-1943 au « Camp de Mauzac »
Par Jacky Tronel | dimanche 7 mars 2010 | Catégorie : Dernières parutions, DES CAMPS… | 8 commentairesEn 1945, le préfet Maxime Roux décrivait ainsi le camp de Mauzac : « C’est une prison centrale organisée en pleine campagne dans les baraquements d’un ancien camp Vichyssois, ceint de barbelés et conçu sur le modèle d’un stalag ». La prison de Mauzac a été créée le 6 novembre 1940 en vue d’accueillir les détenus de la prison militaire de Paris repliée à Gurs, en attente de jugement devant les tribunaux militaires de Paris qui siégeaient à Périgueux.
© Les aquarelles sont de Max Moulinier, communiste bergeracois interné au Camp de Mauzac de 1942 à 1944.
La prison militaire de Paris repliée à Mauzac
Ce que l’on nomme « camp de Mauzac » désignait, dans les années quarante, « la prison militaire de Paris repliée à Mauzac ». Un rapport du secrétariat à la Guerre daté du 30 juillet 1942 rappelle quelles sont les origines de la prison. Elle est formée d’un ensemble de « deux camps de prisonniers aménagés par utilisation des baraquements édifiés pour le logement du personnel de la poudrerie de Mauzac, poudrerie prévue comme annexe de celle de Bergerac et dont la construction, entreprise pendant la guerre, n’a pas été achevée. Les deux camps distants de 2 kms environ sont séparés par une bande de terrain actuellement en friche – terrain d’implantation de la poudrerie projetée – et par le canal latéral à la Dordogne qui borde le camp sud ».
Au 1er juillet 1942, la population est de 592 détenus, ainsi répartis : 430 au camp nord (situé à Sauvebœuf, commune de Lalinde), et 162 au camp sud (commune de Mauzac). Pour ceux des détenus qui travaillent (20 % environ), les activités consistent principalement en travaux de défrichage et de mise en culture d’une quinzaine d’hectares attribués à la prison militaire. Un atelier de coupe de paille pour la confection de chapeaux occupe également quelques-uns des prisonniers.
Du 7 novembre 1940 au 23 août 1942, le commandement de la prison est assuré par le lieutenant Gros puis, après cette date, par le commandant Kersaudy, assisté du lieutenant Chappert ; de janvier 1943 à février 1944, par le capitaine Baile.
Sous-alimentation, cachexie et misère physiologique
Le régime alimentaire est fixé par la circulaire ministérielle n° 28.891 C/10 du 29 décembre 1941. L’enquête réalisée par le directeur du service de l’intendance de la 12e division militaire signale la faible valeur calorique des denrées contingentées fournies aux prisonniers : 1 050 calories/jour. « Ce nombre est nettement insuffisant, étant admis que même au “ repos absolu ”, ce qui n’est pas le cas des détenus, un minimum journalier de 25 calories par kilogramme corporel, soit 1 625 calories pour un sujet de 65 kilogrammes est indispensable pour entretenir “ le métabolisme de base ”. […] Ainsi paraît s’expliquer l’état de misère physiologique qui est celui d’un grand nombre de détenus » conclut l’intendant J.P. Gros.
Le 27 juin 1942, dans un courrier adressé au secrétaire d’État à la Guerre, le général de corps d’armée Jeannel, commandant la 12e région dont dépend la prison militaire, rend compte de la situation préoccupante des détenus écroués à Mauzac « où le Service de Santé a relevé une proportion élevée de cas de cachexie et de troubles divers, imputables à la sous-alimentation. […] Il serait humain d’autoriser les condamnés et les préventionnaires à percevoir, avec les denrées auxquelles leur donne droit la carte d’alimentation (catégorie A), les rations correspondantes de sucre et de café dont ils sont actuellement privés ». Le général Jeannel s’appuie sur un rapport du 22 juin 1942 de la direction du service de santé basée à Limoges dans lequel le médecin en chef du service dresse un tableau alarmant de la situation des détenus. Leur régime alimentaire se compose essentiellement de légumes (rutabagas, topinambours et choux), cause d’un « amaigrissement considérable. On rencontre à l’infirmerie du camp des sujets qui présentent cet aspect cachectique que je ne connaissais que par des photographies de faméliques de l’Inde ou de la Chine. La plupart des entrées à l’infirmerie et à l’hôpital sont occasionnées du reste par des œdèmes cachectiques des membres inférieurs. […] Enfin, pour m’en tenir à mes impressions radiologiques, j’ai pu constater et surtout à Mauzac, chez de nombreux détenus, une transparence anormale aux rayons X due à leur état vraiment extraordinaire de maigreur ou plutôt de cachexie. »
Le 20 janvier 1943, vers 20 heures, trois jeunes détenus libérés de la prison militaire de Mauzac attendent leur train en gare du Buisson. Ayant faim, ils se présentent au buffet de la gare du village. Habillés de costumes trop grands qui font ressortir leur maigreur, « ils ont le visage cadavérique et inspirent réellement la pitié ». C’est l’inspecteur Créty, du service des renseignements généraux de Périgueux, qui rapporte la scène. Il entend les clients assis à la table voisine de la sienne chuchoter et dire que « c’est une honte d’arranger des jeunes Français de la sorte, qu’ils sont tuberculeux et ne s’en remettront jamais, que les prisonniers Français en Allemagne sont mieux traités et que si ces jeunes Français, privés de femmes depuis 2 ou 3 ans ont des enfants, ce seront des avortons, fardeau pour la collectivité… ». Dans son rapport, l’inspecteur signale la situation délicate dans laquelle se trouve le tenancier du buffet de la gare : « Démunis de tickets, le règlement lui interdit de les servir. Si M. Larocque accepte, il se met en contravention avec les lois et décrets en vigueur. S’il refuse, il s’y met avec sa conscience et subit les sarcasmes des clients. L’excitation de ces derniers était accrue par la présence de deux soldats allemands, installés à une table voisine et qui cassaient la croûte avec un respectable saucisson et une boîte de beurre. » Une conversation s’engage entre consommateurs au cours de laquelle l’inspecteur apprend qu’à Mauzac « les internés se volent le pain entre eux. La raison du plus fort y est en vigueur ».
Jean Lisberney est commissaire stagiaire au commissariat des renseignements généraux de Périgueux. Dans un rapport détaillé, il rend compte du résultat d’une enquête qu’il a menée, le 3 mars 1943, à la prison militaire de Mauzac. Sa conclusion est sans appel : « Tous les détenus se plaignent de l’insuffisance de la nourriture et la presque totalité portent [sic] sur leurs visages et leurs corps les stigmates de la faim. Maigreur excessive, yeux enfoncés dans l’orbite, pommettes saillantes, grande pâleur du visage. » On lui rapporte que des détenus ramassent des trognons de choux ainsi que des os trouvés à terre qu’ils font cuire pour se procurer un bouillon supplémentaire. Chaque jour plusieurs d’entre eux viennent à la cuisine des gardiens et récupèrent les épluchures de pommes de terre pour s’en confectionner des bouillies. Il y a cet autre récit d’un détenu qui, poussé par la faim, vole des betteraves gelées ramassées dans un champ et les cache sous sa chemise… et contracte une pneumonie. « Le cas me fut cité d’un homme de 1 m. 80, qui lors de sa libération ne pesait plus que 45 kilos et se trouvait dans un tel état de faiblesse qu’il ne put monter seul dans le wagon. Un détenu, affecté à l’entretien des cuisines des gardiens depuis 6 mois et qui a retrouvé là une alimentation honnête, m’a avoué avoir repris dans ce laps de temps 23 kilos ; actuellement son état physique est cependant simplement normal ».
Situation sanitaire
Les cahiers de pesées confirment le fait que l’amaigrissement des prisonniers est progressif et significatif dès leur entrée à la prison : « Certains ont maigri de 25 kilos en dix mois. Ils atteignent alors une limite inférieure, à peu près stable, que la nourriture du camp parvient juste à maintenir. L’état général atteint un très grand degré de faiblesse qui ne permet pas aux individus de réagir contre la moindre maladie, laquelle revêt aussitôt un caractère d’extrême gravité. C’est ainsi que de nombreux décès survenus au camp, s’ils ne sont pas dus à la faim proprement dite, en sont cependant le résultat indirect par le fait des maladies qui ont pu se développer grâce à l’anémie extrême des organismes. »
Selon le docteur Bernard Espérou, médecin du camp, plusieurs décès ayant pour cause la dysenterie sont à noter. Une dizaine de cas de tuberculose grave se sont déclarés. Des cas de méningites tuberculeuses, de congestions pulmonaires ainsi que de très nombreux œdèmes, soit des membres, soit généralisés, sont relevés. Ces maladies sont la conséquence de la sous-alimentation entraînant « anémie généralisée, faiblesse générale, dysepsie, etc ». L’affaiblissement est tel qu’un certain nombre de détenus sont « des proies désignées pour la tuberculose ». Le 26 septembre 1984, le Dr Espérou participe à l’émission Temps forts, animée par Jean Bonnefon sur Radio France Périgord. L’émission a pour titre : « Le centre de détention de Mauzac ». Parlant des prisonniers parmi les plus anciens qu’il découvre en arrivant à Mauzac au cours de l’année 1942, le médecin militaire explique qu’« ils étaient dans une situation lamentable au niveau hygiène ; ils avaient des poux… J’ai été obligé de créer une cave de désinfection. On a construit un souterrain de dix mètres de long sur trois mètres cinquante de large, avec deux grands poêles de chaque côté, et des tringles à l’intérieur, sur lesquelles on mettait leurs habits, les couvertures, car il y avait des poux. Et pour éviter le typhus, il fallait absolument lutter contre cela. La température montait jusqu’à 120 degrés, température sèche, bien entendu. Ainsi les poux et les lentes étaient complètement ratatinés. […] On s’en est servie pendant plus de six mois. Et ainsi, on faisait quatre ou cinq fournées par jour, d’une heure. Et on arrivait presque, en une journée ou deux, à désinfecter tout le matériel, les habillements, toutes les couvertures et les matelas d’une chambrée. On continuait le lendemain et le surlendemain pour une autre, et c’est ainsi qu’on est arrivé à se préserver des poux et du typhus. »
La faim, les maladies, les poux… et le froid !
Dans les années quarante, les hivers sont vraiment rudes. Le chauffage dans les dortoirs est sommaire. Un poêle à bois est placé au centre de la pièce et sa chaleur parvient à peine à empêcher qu’il ne gèle à l’intérieur même des baraquements. La quantité de bois allouée journellement par dortoir est de 8 kg. Chaque bâtiment a une longueur de 60 mètres de long sur 6 de large et se compose de deux dortoirs, d’une capacité de 40 à 50 personnes, séparés par une salle d’eau commune pourvue de lavabos. L’accès se fait par une porte située en pignon, abritée par un auvent court à simple pente. Les baraquements sont bâtis en briques légères, le sol est en bois. La couverture est faite de tôles ondulées en fibrociment. L’isolation est inexistante. L’aération et l’éclairage se font par des fenêtres de petites dimensions placées à 1,80 m du sol, de chaque côté des bâtiments.
En hiver, en raison de l’humidité et du froid, la situation est particulièrement critique pour le détenu qui se voit infliger la peine du mitard. Le puni est alors enfermé dans une cellule étroite, obscure, et dans laquelle règne une humidité glaciale. Chaque jour, trois cents grammes de pain et de l’eau lui sont distribués, plus une gamelle de soupe et de légumes tous les quatre jours. Le Dr Espérou rapporte le cas d’un prisonnier qui a été « oublié » au mitard. En voici la raison : en fin de journée, un surveillant-chef décide d’y envoyer un détenu, sans en référer à personne… « le lendemain matin, c’est un autre surveillant-chef qui avait pris son service, et on n’avait pas signalé la présence de ce détenu au mitard. Il y est resté deux jours. C’était pendant l’hiver, sans manger et rien du tout. On l’avait oublié. Et quand on en a mis un autre et que l’on s’est aperçu qu’il y était, et qu’on l’a sorti, il avait les pieds gelés… J’ai été obligé de l’envoyer à l’hôpital pour lui faire amputer les orteils… »
La situation plus enviable des prisonniers politiques
La condition physique des détenus politiques est en général un peu meilleure. « S’ils subissent le même régime que les autres détenus, généralement, ils reçoivent de leurs familles davantage de colis et l’entente existant entre eux, chaque colis est partagé entre camarades, ce qui leur fournit une nourriture d’appoint des plus précieuses », peut-on lire dans un rapport. De fait, les détenus politiques, communistes et gaullistes, font preuve d’une grande solidarité.
Jean Pierre-Bloch, député SFIO de l’Aisne, inculpé d’atteinte à la sûreté de l’État, est transféré à Mauzac avec quelques membres du SOE (Service secret britannique d’action en France). Ils viennent de Périgueux (prison Beleyme). Bloch livre ses premières impressions, peu après son arrivée à Mauzac : « Le régime n’est pas identique pour tous. Il est très dur pour les détenus de droit commun. Les communistes, aussi, sont mal traités, tout comme les officiers condamnés pour gaullisme. […] Notre groupe bénéficie presque d’un régime politique. […] Nous pouvons dormir normalement, nous avons assez d’eau, et enfin, luxe incroyable, nous avons le droit de parler, de recevoir des colis, des lettres, des visites. Par contre, le spectacle qu’offrent les conditions de détention des “ droit commun ” est effroyable. Certains d’entre eux, affamés, vont jusqu’à manger l’herbe du camp et se gorger d’eaux grasses de la cuisine. Lorsque le camion de ravitaillement, chargé de rutabagas ou de betteraves, arrive au camp, des détenus se battent pour s’emparer de quelques détritus tombés à terre. »
Selon le témoignage du communiste bergeracois Max Moulinier, auteur de plusieurs des dessins et aquarelles illustrant ce texte, les chambrées sont organisées en petits groupes d’une quinzaine de membres appelés « gourbis ». Le moindre colis reçu par l’un des membres du gourbi est partagé de façon équitable. Une petite balance, bricolée, permet de peser les aliments. Le détenu qui n’a pas la chance de recevoir de colis connaît ainsi celle d’être associé au partage.
Améliorations apportées par l’autorité militaire
À partir du mois de février 1943, le commandant de la prison militaire de Mauzac fait mettre en culture 15 hectares de terrains à usage de jardins potagers. 7,5 ha sont ensemencés en pommes de terre, 6,5 ha sont consacrés à la culture de légumes divers (fèves, pois, haricots, carottes, ail, salade, choux, navets, poireaux, oignons, tomates…) et 1 ha est semé en maïs pour compléter la nourriture des porcs élevés dans l’établissement. Au 31 juillet 1943, la récolte provenant des jardins potagers est de 6 606 kg de légumes frais dont 2 604 kg de pommes de terre, arrachées prématurément en raison de la sécheresse.
Le 8 juillet 1943, un accord intervient entre le secrétariat d’État à la Guerre et le secrétariat d’État au ravitaillement. Cet accord permet « d’attribuer provisoirement aux détenus des prisons militaires une ration de vivres de composition identique à celle des détenus des prisons civiles, c’est-à-dire : 400 g/jour de pain, 540 g/mois de viande, 420 g/mois de matières grasses, 360 g/mois de fromage, 400 g/mois de sucre, 250 g/mois de pâtes alimentaires, 350 g/jour de pommes de terre et 300 g/jour de légumes frais. »
À partir de l’été 1943, la situation des détenus va sensiblement et progressivement s’améliorer, grâce aux jardins potagers, d’une part, et, d’autre part, grâce aux colis que les prisonniers reçoivent de leurs familles et amis.
Créée le 1er novembre 1940, la prison de Mauzac va rester sous commandement militaire jusqu’au 2 mai 1945. De toute cette période, c’est bien l’hiver 1942-1943 qui aura le plus marqué les prisonniers militaires et politiques écroués dans ce « camp vichyssois » implanté dans le Sud de la Dordogne, « conçu sur le modèle d’un stalag ».
Noël 1942, je me souviens très bien…
Bravo Jacky et à tout bientôt, Anne
Cher collègue, votre article sur le camp de Mauzac m’a impressionnée. Connaissez-vous sur cette question de la faim pendant l’occupation le livre coordonné par Isabelle Von Bueltzingsloewen, PUR, 2005 ?
Vous faites référence à l’ouvrage : « Morts d’inanition – Famine et exclusion en France sous l’occupation »… J’ai en effet connaissance des travaux d’Isabelle Von Bueltzingsloewen, dont le dernier ouvrage publié en 2007 chez Aubier, très remarqué : « L’hécatombe des fous : la famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l’Occupation ». Merci, chère collègue, pour ce message et cette précision.
J’ai appris par vos articles la mort de Max MOULINIER, grand Résistant et grand artiste. J’ai l’honneur d’avoir été son voisin à Bergerac durant plusieurs années, il m’avait montré ses dessins que je redécouvre avec plaisir aujourd’hui, il en avait une pleine boite. C’était un homme, de grande culture, qui m’avait conté ses périodes d’histoires durant sa résistance contre l’occupant nazi.
De Carpentras où je suis aujourd’hui, je fais de grosses bises à Renée dite affectueusement Margaret, ainsi qu’a ses enfants.
C’est très bien, continuez votre travail de mémoire et contre l’oubli.
Bonjour Jean-Louis, merci pour ce témoignage. C’est Renée qui est partie la première en 2004 et Max en 2006. Je suis les articles de Jacky Tronel, concernant mon père. Nous avons déménagé la maison, elle est toujours en vente. J’ai découvert des écrits de sa main dont j’ignorais l’existence. J’ai reconnu son style. Ma fille Eve qui rédige un peu comme lui est journaliste au Dauphiné lIberé. Dommage qu’il soit parti trop tôt il aurait aimé connaître ses arrières petites filles.
Guy Moulinier (Kiki)
C’est avec une grande tristesse que j’apprends le décès le Max. Mais il m’a laissé d’excellents souvenirs auxquels je pense souvent, entre autres les vacances que nous avons passées tous avec Renée, Josy, ki ki, mon frère, mes parents et ma grand-mère… à la 101, les visites de la Dordogne de long en large.
Guy peut-être liras-tu ce message.
Jacqueline (fifille)
Bonjour Fifille. C’est la magie d’internet…. C’est J-Louis qui m’a alerté de ton récent message.
Max aurait 100 ans. C’est l’ordre logique de partir avant ses enfants disait-il. Il était resté très humaniste et toujours très engagé. Il m’a fait rire jusqu’au bout… J’explore souvent le site de Monsieur TRONEL, dont j’apprécie la prose et les enquêtes. On est toujours à la recherche de son histoire.
Il est décédé deux ans après Renée. Jour pour jour. Josy est aussi partie… en 2012. Cela fait du vide, puisqu’il n’y a même plus de point de repère. La 101 a été vendue. La maison de la rue Chateaubriand. Il paraît que c’est normal lorsqu’il y a de la succession.
Peut être liras-tu…
Guy
[…] Par Jacky Tronel | dimanche 7 mars 2010 pour en savoir plus sur le site Prisons-cherche-midi- […]