DES CAMPS…

Polémique autour de la plaque commémorative du camp du Sablou

Polémique autour de la plaque commémorative du camp du Sablou

Sous le titre “L’oubli vaincu”, « l’Humanité » du 18 avril 1990 évoquait la cérémonie d’inauguration de la stèle commémorative érigée non loin du Camp du Château du Sablou, sur la commune de Fanlac (Dordogne). Le texte de la stèle citant les seuls « communistes syndicalistes militants » internés au cours de l’année 1940 dans ce « camp pour indésirables français » en tant que « résistants à l’asservissement » et « défenseurs de notre honneur et de notre liberté »… a suscité une vive polémique. La cérémonie commémorative du 22 avril 1990 au Sablou […]



Le Sablou, camp d’internement pour “indésirables français” en Dordogne

Le Sablou, camp d’internement pour “indésirables français” en Dordogne

La politique de répression mise en place par la IIIe République à l’encontre des individus jugés “dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique” se traduit par la création de “centres de séjour surveillé pour indésirables”. En Dordogne, le Camp du château du Sablou est créé. Du 17 janvier au 30 décembre 1940, trois à quatre cents « politiques » y sont internés, “par mesure administrative”. Une législation d’exception à caractère liberticide… Le décret-loi du 12 novembre 1938 relatif à “la situation et à la police […]



Des Juifs allemands et des Espagnols internés au camp de Masseube

Des Juifs allemands et des Espagnols internés au camp de Masseube

Masseube (Gers)… Vendredi 22 octobre 2010, à l’occasion du 70e anniversaire de l’expulsion des Juifs de Bade, Sarre et Palatinat, un Mémorial sera inauguré sur les lieux de l’ancien camp d’internement de Masseube, rue Jules Sabin-Corties, dans ce qui est aujourd’hui un lotissement. Ce mémorial a été créé à l’initiative d’un professeur d’histoire passionné, Emmanuel de Luget. Photo Mémorial de la Shoah, CDJC, coll. Cimade. (Source) Bref historique du Camp de Masseube, de 1940 à 1943 Le camp de Masseube a été créé au printemps […]



Les fresques de Boris Taslitzky au camp de Saint-Sulpice la Pointe

Les fresques de Boris Taslitzky au camp de Saint-Sulpice la Pointe

Lors de mon arrivée au camp de Saint-Sulpice, mes camarades d’internement me demandèrent de décorer les murs nus et tristes de nos baraques. Je le fis avec une joie réelle. Nous discutions ensemble du sujet et des maquettes. Il s’agissait, par des images simples et directes, d’exalter les raisons pour lesquelles nous étions tombés, ou bien, à partir de nos misères communes, d’affirmer notre certitude dans un avenir que nous savions nôtre. C’est ce que les internés pensaient et ce que je pensais avec eux […]



Le Camp de Sallegourde, chronique d’un projet avorté (juillet-septembre 1940)

Le Camp de Sallegourde, chronique d’un projet avorté (juillet-septembre 1940)

En juin 1940, l’offensive allemande sur la capitale entraîne le repli des quatre tribunaux militaires de Paris et de tous les détenus de la « prison militaire de Paris » (Le Cherche-Midi et son annexe de la Santé). 1020 prisonniers seulement (sur les 1865 au départ de Paris) parviennent jusqu’au Camp de Gurs, au terme d’un exode tragique. Au mois de juillet, l’autorité militaire décide d’installer les tribunaux militaires de Paris à Périgueux. Cette décision rend nécessaire la création d’un camp de prisonniers à proximité. […]



Le camp de Cepoy en 1940, installé dans les anciennes verreries de Montenon

Le camp de Cepoy en 1940, installé dans les anciennes verreries de Montenon

Les anciennes verreries de Montenon sont situées à moins d’un kilomètre au sud du village de Cepoy, en bordure du canal du Loing, en amont de Montargis. Au début de l’année 1940, un centre de rassemblement pour les ressortissants allemands et étrangers du Loiret est créé à Cepoy. Il occupe les bâtiments de l’usine désaffectée de Montenon. Du 11 au 15 juin, les lieux font office de camp de transit pour les prisonniers de la prison militaire de Paris, le temps d’une étape, au cours du […]



La prison militaire de Paris repliée au Camp de Gurs (juin 1940 – janvier 1941)

La prison militaire de Paris repliée au Camp de Gurs (juin 1940 – janvier 1941)

Le 21 juin 1940, au terme d’un exode éprouvant d’une dizaine de jours, 1020 des 1865 détenus de la prison militaire de Paris (issus du Cherche-Midi et de la Santé) parviennent au camp de Gurs. La plupart sont en attente de jugement devant les tribunaux militaires de Paris. Déserteurs, insoumis, militaires détenus pour motifs de droit commun et  politiques vont occuper pendant quelques mois les îlots B et D du camp de Gurs. Vue générale du camp de Gurs, 1939. © Coll. Amicale du camp […]