Archive for vendredi 29 mars 2013

Périgueux : le temple maçonnique de la rue Saint-Front sous Vichy

Périgueux : le temple maçonnique de la rue Saint-Front sous Vichy

Associés au complot judéo-bolchevique, les francs-maçons ont été farouchement combattus par le régime de Vichy. Le 13 août 1940, à peine un mois après la formation du gouvernement Pétain, une première « loi maçonnicide » porte interdiction des sociétés secrètes imposant à toute personne intégrant l’administration de déclarer sa non appartenance à la franc-maçonnerie. Toute déclaration mensongère est considérée comme un délit pouvant entraîner pour son auteur une mesure d’internement administratif en résidence surveillée ou une peine de prison allant d’un mois à deux ans, […]



Suicide à la prison Saint-Paul de Lyon en février 1893

Suicide à la prison Saint-Paul de Lyon en février 1893

Sous le titre « Suicide d’un Prisonnier », Le Progrès illustré – Supplément littéraire du « Progrès de Lyon », du dimanche 26 février 1893 fait le récit du suicide d’un prévenu de 70 ans, inculpé de violences sexuelles sur enfant, décédé des suites de ses blessures le 15 février 1893, à l’Hôtel-Dieu de Lyon. Cette affaire vieille de plus de 120 ans rappelle que la question du suicide en prison se posait déjà à la fin du 19e siècle. Elle est aujourd’hui d’une brûlante actualité… « Suicide d’un Prisonnier » « Le […]



« Témoigner de ces vies – Peindre la mémoire » : dernier opus de Francine Mayran

« Témoigner de ces vies – Peindre la mémoire » : dernier opus de Francine Mayran

Depuis 2008, dans un parcours européen de mémoire, Francine Mayran (psychiatre et peintre-céramiste) expose son travail artistique de témoignage et de transmission de la mémoire de la Shoah. Un premier livre, « La Shoah et son ombre » est publié en 2009. Un second livre, « Témoigner de ces vies – Peindre la mémoire » vient de paraître en décembre 2012. Arrêtons-nous sur le mur de la survivance que Francine a construit, galerie de portraits, connus ou anonymes, réalisés sur fond de béton, couverts de numéros matricules qui interpellent […]



« Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir », Mauzac, 1942

« Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir », Mauzac, 1942

« Malgré les demandes réitérées des gardiens, les détenus avaient refusé d’enlever la belle maxime de Maurice Barrès : Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir », ainsi parlait Pierre-Bloch. Or cette citation est-elle vraiment de Maurice Barrès ? Se pourrait-il qu’elle ait pour auteur Louis Veuillot, journaliste et écrivain français du XIXe, à qui l’on doit cette maxime : « Les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne meurt pas » ? Pierre-Bloch et les anglais du SOE (Special Operations […]



Les prisons militaires au XXe siècle entre temps de guerre et temps de paix

Les prisons militaires au XXe siècle entre temps de guerre et temps de paix

Au tout début du XXe siècle, on comptait en France et en Algérie vingt-neuf prisons militaires, une par siège de conseil de guerre, avec en outre trois établissements à Fort-Gassion (Aire-sur-la-Lys), Toulon et Collioure. Deux pénitenciers militaires existaient encore en métropole, à Bicêtre et Albertville (puis Avignon), les autres étant situés à Douéra (département d’Alger), Bône (département de Constantine) et Aïn-el-Adjard (département d’Oran). Le décret du 25 octobre 1947 supprima à la date du 30 novembre suivant les prisons militaires de métropole… Regard sur l’organisation […]