Octobre 1940 – Sidonie Gottlieb : « peu à peu nous devons constater que notre seul espoir est un poison rapide et efficace. Dommage de nous tourmenter tellement, il n’y a pas d’autre solution. […] Jamais je ne me suis trouvée dans un tel état de dénuement, aussi sale, aussi tourmentée par la faim. […] Peut-être as-tu la possibilité de te procurer du poison que nous pourrions prendre le même jour ensemble, c’est-à-dire toi là-bas et moi ici. Il n’y a pas d’autre moyen d’échapper à […]

La montée du nazisme pousse Anton Räderscheidt à choisir l’exil en France. Avec l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne, l’artiste allemand change de statut : d’exilé politique qu’il était, il devient « ressortissant d’une puissance étrangère ennemie » et « indésirable étranger ». À partir du mois de septembre 1939, Räderscheidt connaît l’assignation à résidence puis l’internement administratif au centre de séjour surveillé du Camp des Millles (Bouches-du-Rhône). Ilse Salberg, sa compagne, est internée au Camp de Gurs (Basses-Pyrénées). Le 8 septembre 1942, ils parviennent finalement à […]

Un an et demi après sa mise en ligne, le blog consacré à l’Histoire pénitentiaire et à la Justice militaire fait peau neuve, avec une version plus claire, d’une navigation plus intuitive. Une création de la société Topacki, signée Jean-François Tronel.

Le numéro 23-24 de la revue Arkheia, Histoire et mémoire du vingtième siècle en Sud-Ouest est disponible en kiosque ou bien en ligne. Il s’agit d’un numéro double de 120 pages dont j’ai eu le plaisir, avec un petit comité de passionnés, de coordonner la rédaction et le montage. La première de couverture titre sur Les fusillés de la Libération à Cahors, dans le Lot. Au-delà de cet épisode sauvage marquant l’épuration extra-judiciaire, bien d’autres sujets concernent la Dordogne, la Corrèze, le Tarn-et-Garonne, le Lot-et-Garonne, […]

« Revenue en 1945 des camps de concentration où elle a perdu toute sa famille, Frania Eisenbach, polonaise d’origine, s’installe en France et mène une vie normale jusqu’en 2005, lorsque le « devoir de mémoire » s’impose à elle. A l’occasion du 60e anniversaire de la libération des camps, son témoignage a été recueilli, avec d’autres, par la Mairie de Paris et le Mémorial de la Shoah et elle donne des conférences dans les lycées. C’est l’occasion, dit-elle, de « pousser à nouveau la porte du passé », de se […]