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Périgueux, préfecture de la Dordogne, siège du tribunal de la 12e région militaire, de 1940 à 1942

Périgueux, préfecture de la Dordogne, siège du tribunal de la 12e région militaire, de 1940 à 1942

« L’Étrange Défaite » de 1940 bouscule l’organisation administrative de la France. Au mois de juillet, par décision ministérielle, les tribunaux militaires de Paris sont repliés sur Périgueux, siège de la préfecture de la Dordogne. Il faut alors trouver des solutions pour évacuer, transférer et juger des centaines de détenus : militaires présumés coupables de délits de droit commun, déserteurs et insoumis, mais aussi des politiques, parmi lesquels une majorité de communistes et de syndicalistes… Conséquence de l’offensive allemande sur Paris Le 10 juin 1940, Georges Mandel, […]



Les prisons de Vichy au bord de l’implosion dès 1941

Les prisons de Vichy au bord de l’implosion dès 1941

Quelle était la situation des maisons centrales, maisons d’arrêt et prisons militaires, six mois après la signature de la convention d’armistice ? Un courrier du directeur de l’Administration pénitentiaire et des Services de l’Éducation surveillée, adressé à son homologue de la Justice militaire, nous éclaire sur la situation critique vécue par les prisonniers détenus dans les prisons et les camps de la France de Vichy, en ce début d’année 1941. Maison centrale de Melun (Seine-et-Marne), sur les bords de la Seine. Coll. Jacky Tronel. Le […]



« L’Éclair-Beleyme de Mauzac », témoignage de captivité de Pierre Bloch

« L’Éclair-Beleyme de Mauzac », témoignage de captivité de Pierre Bloch

Pierre Bloch, député SFIO, inculpé d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État, fait l’objet d’un mandat de dépôt le 22 octobre 1941. Il est écroué à Mauzac le 14 mars 1942. Il s’en évade le 16 juillet. Pendant toute la durée de sa détention, il est « directeur de publication » de l’Eclair-Beleyme, journal satirique, dactylographié et illustré. Ce journal à parution aléatoire, fabriqué avec des moyens de fortune, est réalisé d’abord à la maison d’arrêt de Périgueux (prison Beleyme), puis à la prison militaire […]



La prison militaire de Paris repliée au Camp de Gurs (juin 1940 – janvier 1941)

La prison militaire de Paris repliée au Camp de Gurs (juin 1940 – janvier 1941)

Le 21 juin 1940, au terme d’un exode éprouvant d’une dizaine de jours, 1020 des 1865 détenus de la prison militaire de Paris (issus du Cherche-Midi et de la Santé) parviennent au camp de Gurs. La plupart sont en attente de jugement devant les tribunaux militaires de Paris. Déserteurs, insoumis, militaires détenus pour motifs de droit commun et  politiques vont occuper pendant quelques mois les îlots B et D du camp de Gurs. Vue générale du camp de Gurs, 1939. © Coll. Amicale du camp […]