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Les prisons militaires au XXe siècle entre temps de guerre et temps de paix

Les prisons militaires au XXe siècle entre temps de guerre et temps de paix

Au tout début du XXe siècle, on comptait en France et en Algérie vingt-neuf prisons militaires, une par siège de conseil de guerre, avec en outre trois établissements à Fort-Gassion (Aire-sur-la-Lys), Toulon et Collioure. Deux pénitenciers militaires existaient encore en métropole, à Bicêtre et Albertville (puis Avignon), les autres étant situés à Douéra (département d’Alger), Bône (département de Constantine) et Aïn-el-Adjard (département d’Oran). Le décret du 25 octobre 1947 supprima à la date du 30 novembre suivant les prisons militaires de métropole… Regard sur l’organisation […]



Les prisons de Vichy au bord de l’implosion dès 1941

Les prisons de Vichy au bord de l’implosion dès 1941

Quelle était la situation des maisons centrales, maisons d’arrêt et prisons militaires, six mois après la signature de la convention d’armistice ? Un courrier du directeur de l’Administration pénitentiaire et des Services de l’Éducation surveillée, adressé à son homologue de la Justice militaire, nous éclaire sur la situation critique vécue par les prisonniers détenus dans les prisons et les camps de la France de Vichy, en ce début d’année 1941. Maison centrale de Melun (Seine-et-Marne), sur les bords de la Seine. Coll. Jacky Tronel. Le […]



Contre l’usage de la « bienvenue » dans les prisons civiles et militaires de l’Empire

Le 25 avril 1807, Jean-Baptiste Nompère de Champagny, ministre de l’Intérieur sous le Premier Empire, adresse une lettre circulaire à Messieurs les Préfets des départements, appelant leur attention sur des abus qui existent dans les prisons civiles et militaires et les invitant à y remédier… « Je reçois à chaque instant, Monsieur, de nouvelles plaintes sur le mauvais état dans lequel se trouvent, en général, les prisons civiles et militaires, sur le défaut de sûreté qu’elles présentent, et sur leur insalubrité. On m’assure que, dans […]



État numératif de la population des prisons parisiennes au 1er janvier 1823…

État numératif de la population des prisons parisiennes au 1er janvier 1823…

Au début du XIXe siècle, la surveillance des prisons parisiennes – y compris les prisons militaires de l’Abbaye et de Montaigu – dépend du préfet de police de la ville de Paris. L’arrêté du 12 Messidor an VIII (1er juillet 1800) stipule en effet que revient au préfet « la police des prisons, des maisons d’arrêts, de justice, de force et de correction de la ville de Paris. […] Il aura la nomination des concierges, gardiens et guichetiers de ces maisons. Il délivrera les permissions […]